ALENÇON, MÉMOIRES DE GUERRE
Si vous arrivez à Alençon par le Pont-Neuf, vous ne pourrez pas manquer la statue du Général Leclerc qui a été placée juste à côté du bâtiment où il avait établi son quartier général, 33 rue du Pont-Neuf.
C’est un hommage bien mérité à cet illustre personnage qui a marqué, à jamais, l’histoire de la ville…
Un peu d’histoire...
Le 12 août 1944, accompagné de la 2e Division Blindée, le général délivre Alençon de l’occupation allemande.
C’est d’ailleurs la première ville en France à être libérée par l’armée française.
Pour les curieux ou les amateurs d’histoire liée au débarquement, vous pourrez suivre la Route Leclerc
d’Alençon à la commune d’Argentan. Le parcours est jalonné de lieux de mémoire qui rappellent les combats
entre les chars allemands et la 2e DB, tels que Fyé, La Hutte, Champfleur, la nécropole des Gateys,
La Croix de Médavy, Chahains ou encore Écouché…
La traque des résistants fait également partie de cette histoire douloureuse. Plusieurs sites
de la région furent témoins d’emprisonnements, de tortures ou d’exécutions comme le château d’Alençon,
la carrière de la Galochère à Condé-sur-Sarthe, la carrière des Aunais à Saint-Germain-sur-Sarthe ou encore
la stèle du champ de tir à Radon. Chaque année, le 12 août, Alençon fête sa libération.
MAIS AU FAIT, QUI C'ÉTAIT ?
La 2e Division Blindée était une unité armée créée en 1943 par le Général Leclerc.
Le 1er août 1944, elle débarque à Utah Beach, au sein de la IIIe armée américaine du général Patton, pour participer à la Bataille de Normandie durant laquelle elle se distingue par sa bravoure et ses opérations stratégiques.
ON RÉSISTE ACTIVEMENT À L'HÔTEL DE GUISE...
Occupée par les Allemands durant la seconde Guerre Mondiale, la préfecture fut un haut lieu de
la résistance administrative ; de courageux fonctionnaires français y falsifiaient des documents
afin de nuire à l’ennemi.