LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS
ET DE LA DENTELLE
C’est un lieu incontournable à visiter à Alençon !
Ce musée, installé depuis 1857 dans l’un des bâtiments de l’ancien collège des Jésuites,
rassemble de très belles œuvres qui se répartissent en trois sections :
Dentelle, Beaux-Arts et art Cambodgien.
Vous y découvrirez, entre-autres, une pièce exceptionnelle et rare : un voile de mariée du XIXe siècle.
Il mesure 3,50 m de long et 2 m de large et a entièrement été réalisé au point d’Alençon et à l’aiguille.
On estime que sa conception a nécessité entre 350 000 et 500 000 heures, ce qui représente une année
de travail pour une centaine de dentellières.
Les salles consacrées à la dentelle retracent 350 ans d’histoire de la dentelle au Point d’Alençon,
des créations contemporaines permettent également de saisir l’évolution
de ce savoir-faire unique au monde.
La section « Beaux-Arts » du musée vous invite à un voyage à travers les époque des écoles française, italienne et nordique, du XVe au XXe siècle : vous y verrez de très belles œuvres de Giovanni Massone, Jean Restout,
Philippe de Champaigne ou encore Jusepe de Ribera et d’autres de Charles Landon, Henri Fantin-Latour,
Gustave Courbet ou encore d’Eugène Boudin. Votre déambulation se terminera par la valorisation d’artistes ornais, d’origine ou d’adoption mais aussi de peintres de l’école de Saint-Céneri.
Le cabinet d’arts graphiques recèle de pièces remarquables, rares et précieuses, couvrant
les périodes du XVe au XXe siècle. Il a été constitué, en grande partie, grâce au marquis de Chennevières-Pointel, premier donateur du musée, et à Horace His de La Salle. Le musée conserve ainsi des œuvres de maîtres tels que Watteau, Coypel, La Fosse, Verdier, mais aussi d’artistes régionaux ou normands comme Léandre et Monanteuil. Quant à la sculpture, elle entre au musée en 1873 avec le don du fonds d’atelier de l’Ornais
Victor Le Harivel-Durocher comprenant la plupart de ses plâtres originaux.
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Adhémard Leclère naît à Alençon en 1853. Après avoir travaillé plusieurs années dans la presse et l’édition, il part en Indochine, en 1886, occuper un poste dans l’administration française. Il va rassembler, durant 25 ans, de précieux témoignages archéologiques et ethnographiques, des objets cultuels bouddhiques et animistes et plus de
500 photographies ; il ne cessera de décrire ce que fut la vie en Indochine, et plus particulièrement au Cambodge, pendant l’ère coloniale. À son retour à Alençon, en 1911, il décide de faire don de son importante collection au musée, lequel créera une salle entièrement dédiée à l’art Cambodgien.
Ce fonds figure désormais parmi les collections de référence pour l’étude de la culture khmère.